Alexis Alvarado ART

Pouvez-vous imaginer Edvard Munch peindre des images pour attirer l'attention sur Facebook et avoir un travail ?

Non, il peint pour exprimer "les états plus subtils de l'âme".

Pouvez-vous imaginer Leonardo da Vinci, Ludwig van Beethoven ou Antonio Vivaldi, créer pour être numéro un dans les listes de Likes et ainsi pouvoir vendre plus de produits pour les entreprises ?

Et bien que nous ayons changé d'époque, la priorité de communiquer et de nous exprimer reste un besoin profond. C'est que sans nous exprimer, nous mourons lentement, nous nous fanons, notre joie intérieure et sa capacité à s'épanouir se dilue si nous ne retrouvons pas le courage de nous exprimer.

J'ai eu la chance que ma mère ait choisi judicieusement en m'envoyant à l'école des beaux-arts, où j'ai passé une grande partie de ma vie, à dessiner, peindre, créer.

Pour moi, dessiner était un besoin intrinsèque et j'ai eu la chance que ma mère puisse le voir, qu'elle puisse le sentir. Elle pouvait voir mon besoin de m'exprimer caché derrière ma timidité.

Abrázame ! (en espagnol) en tant que verbe, il cherche à se refléter dans des images qui doivent montrer ce que nous ressentons aux autres avec un câlin.

Ce câlin qui a traversé les générations, et qui a survécu aux plus grandes crises mondiales.

Pour dessiner je m'inspire des lignes, du tango, de la musique, véritable câlin par excellence, des pauses et des silences. Et tout ce qui invite à communiquer à travers un vrai câlin.